Peut-être êtes-vous tombés, comme moi, sur l'émission Enquête de Santé qui a été diffusée mardi 31 janvier? Le thème était "Les nouveaux poisons de notre quotidien", j'ai nommé les perturbateurs endocriniens (définition et effets en fin d'article).
Bon, soyons francs, l'émission était assez anxiogène étant donné qu'il s'agissait d'un état des lieux des situations et des personnes touchées de près par le problème... mais si vous voulez être bien informés, ça peut être intéressant (cliquez sur l'image ci-dessous, le replay est accessible tout le mois de février).
Fiches pratiques et infos autour de l'écologie, la santé et la simplicité volontaire
Notre responsabilité d'humain, c'est de créer chacun à notre échelle notre paradis sur terre : ce monde dans lequel nous souhaitons vivre.
Affichage des articles dont le libellé est Alimentation. Afficher tous les articles
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jeudi 2 février 2017
samedi 14 janvier 2017
Faire ses légumes fermentés
L'hiver, c'est le moment où je suis vraiment contente d'avoir mis en pratique la lacto-fermentation:
❶ on peut ainsi manger des légumes du printemps ou de l'été, ce qui permet de changer un peu et de faire le plein de vitamines. En ce moment, ce sont les courgettes qui font rage: issues de notreminuscule potager, elles ont été fermentées au moment où on n'arrivait plus à suivre la production et où on était à 2 doigts de l'overdose...
❷ on peut fermenter des légumes d'hiver qu'on ne peut présentement plus voir en peinture aussi: chou vert, chou rouge, céleri rave, carottes...
Cet article a déménagé sur le nouveau site: cliquez ici pour y accéder.
❶ on peut ainsi manger des légumes du printemps ou de l'été, ce qui permet de changer un peu et de faire le plein de vitamines. En ce moment, ce sont les courgettes qui font rage: issues de notre
❷ on peut fermenter des légumes d'hiver qu'on ne peut présentement plus voir en peinture aussi: chou vert, chou rouge, céleri rave, carottes...
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mercredi 9 novembre 2016
La lutte contre le gaspillage en cuisine
Le saviez-vous...? Le Ministère de l'Environnement a lancé en 2014 et 2015 un appel à projets "zéro déchet, zéro gaspillage" pour aider les collectivités
volontaires dans une démarche exemplaire et participative de promotion
de l’économie circulaire... 58 lauréats en 2014, et 95 de plus en 2015!
Ma communauté d'agglomération Loire-Forez (42) en fait partie... et c'est dans cette optique que se tiendra le samedi 19 novembre le Village Zéro Gaspi à Lézigneux. Je serai présente au stand dédié à la cuisine Zéro déchet, avec mon conjoint, et je ferai une conférence à 16h30. On verra comment s'y prendre pour ne plus ramener d'emballages ou d'objets jetables lorsqu'on fait ses courses...
Je propose aussi, dans les semaines suivantes, des conférences-ateliers sur les thèmes: 'Fêter un Noël Zéro Déchet' et 'Décorer ses vitres naturellement & autres usages du Blanc de Meudon' (toutes les infos sont ci-dessous).
Ma communauté d'agglomération Loire-Forez (42) en fait partie... et c'est dans cette optique que se tiendra le samedi 19 novembre le Village Zéro Gaspi à Lézigneux. Je serai présente au stand dédié à la cuisine Zéro déchet, avec mon conjoint, et je ferai une conférence à 16h30. On verra comment s'y prendre pour ne plus ramener d'emballages ou d'objets jetables lorsqu'on fait ses courses...
Je propose aussi, dans les semaines suivantes, des conférences-ateliers sur les thèmes: 'Fêter un Noël Zéro Déchet' et 'Décorer ses vitres naturellement & autres usages du Blanc de Meudon' (toutes les infos sont ci-dessous).
dimanche 2 octobre 2016
Cookies véganes et programme de conférences-ateliers
L'homme de la maison est comme moi: écolo convaincu.
L'étiquette faisait ricaner il y a 10 ans, mais maintenant c'est monnaie courante: on ne se démarque plus, et c'est bien dommage, vous dirait l'homme, pour qui être en marge est une seconde nature. Heureusement, il nous reste quelques dossiers: le bio, le végétarisme/véganisme* et le Zéro déchet :0)
Il a suffi que ses collègues le mettent au défi de cuisiner un goûter bio et végane pour que l'homme ouvre mon livre de recettes et se mette aux fourneaux!
L'article a déménagé, il est accessible dans une version améliorée ici!
L'étiquette faisait ricaner il y a 10 ans, mais maintenant c'est monnaie courante: on ne se démarque plus, et c'est bien dommage, vous dirait l'homme, pour qui être en marge est une seconde nature. Heureusement, il nous reste quelques dossiers: le bio, le végétarisme/véganisme* et le Zéro déchet :0)
Il a suffi que ses collègues le mettent au défi de cuisiner un goûter bio et végane pour que l'homme ouvre mon livre de recettes et se mette aux fourneaux!
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mercredi 14 septembre 2016
Le bâton ou la carotte
Pour avancer (ou faire avancer quelqu'un) vers un but précis, on dit communément qu'il y a 2 méthodes:
le bâton ou la carotte (voire les 2 en même temps!).
Bien sûr, la carotte est la technique la plus agréable: on va vers l'objectif parce qu'on y voit son intérêt. C'est celle qu'on privilégie quand on est malin, que ce soit dans ses relations de travail ou dans ses relations en général, sans tomber dans le chantage bien sûr. Le tout est de trouver la carotte, c'est-à-dire, la motivation, l'intérêt (écologique en l’occurrence) de chaque protagoniste pour aller vers un but commun.
Et puis, quand la carotte ne suffit plus, et parce que certains y sont insensibles, il faut passer au bâton, nettement moins sympa, mais efficace aussi. En société, ce sont les lois. Et la loi dont je vais vous parler aujourd'hui, c'est celle qui va interdire un certain nombre d'objets générateurs de déchets (si vous souhaitez lire l'Article L541-10-5 en question, voici le lien).
le bâton ou la carotte (voire les 2 en même temps!).
Bien sûr, la carotte est la technique la plus agréable: on va vers l'objectif parce qu'on y voit son intérêt. C'est celle qu'on privilégie quand on est malin, que ce soit dans ses relations de travail ou dans ses relations en général, sans tomber dans le chantage bien sûr. Le tout est de trouver la carotte, c'est-à-dire, la motivation, l'intérêt (écologique en l’occurrence) de chaque protagoniste pour aller vers un but commun.
Et puis, quand la carotte ne suffit plus, et parce que certains y sont insensibles, il faut passer au bâton, nettement moins sympa, mais efficace aussi. En société, ce sont les lois. Et la loi dont je vais vous parler aujourd'hui, c'est celle qui va interdire un certain nombre d'objets générateurs de déchets (si vous souhaitez lire l'Article L541-10-5 en question, voici le lien).
vendredi 2 septembre 2016
Une glace saine, simple et sans déchet!
En cette fin de période estivale caniculaire, je me suis dit que ça valait le coup de vous présenter, même tardivement, cette sympathique recette de crème glacée qui, à mon sens, est vraiment délicieuse!!!
Je l'ai découverte dans un contexte plutôt santé (alternative aux glaces des supermarchés) et j'ai eu la révélation seulement après: cette recette est également sans déchet! Eh oui: on peut acheter tous les ingrédients en vrac...
vendredi 10 juin 2016
Les produits fermentés
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mercredi 4 mai 2016
Rhubarbe!
Pour ne pas sortir du sujet de l'alimentation, parlons un peu de rhubarbe...
C'est la saison, et on en a eu de très belles branches dans notre panier de l'AMAP.
Ni une, ni deux, me voici en quête de bonnes recettes sur un site qui est une valeur sûre à mes yeux, j'ai nommé: Cléa Cuisine.
Avec mon bouquet de branches, j'ai pu tester 2 de ses recettes (cliquez dessus, ça mène aux recettes originales):
- la tarte à la rhubarbe
- les barres à la rhubarbe
Voici ci-dessous les recettes avec mes modifications "manuscrites" car, fidèle à mes convictions, j'ai utilisé des ingrédients le plus possible non transformés et achetés en vrac.
Sans fausse modestie, les 2 recettes ont été des francs succès! D'ailleurs je n'ai pas eu leréflexe temps de prendre en photo la tarte...
C'est la saison, et on en a eu de très belles branches dans notre panier de l'AMAP.
Ni une, ni deux, me voici en quête de bonnes recettes sur un site qui est une valeur sûre à mes yeux, j'ai nommé: Cléa Cuisine.
Avec mon bouquet de branches, j'ai pu tester 2 de ses recettes (cliquez dessus, ça mène aux recettes originales):
- la tarte à la rhubarbe
- les barres à la rhubarbe
Voici ci-dessous les recettes avec mes modifications "manuscrites" car, fidèle à mes convictions, j'ai utilisé des ingrédients le plus possible non transformés et achetés en vrac.
Sans fausse modestie, les 2 recettes ont été des francs succès! D'ailleurs je n'ai pas eu le
lundi 18 avril 2016
Faire sa choucroute (ou comment expérimenter la lacto-fermentation) !
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lundi 11 avril 2016
PCB, viande, protéines animales...
Voici un élément qui pourrait s'ajouter aux raisons pour lesquelles il est important de manger moins de protéines animales.
J'ai nommé... les PCB. Pour mémoire, l'article où je listais ces raisons se trouve ici.
Il s'agit comme vous pouvez le constater d'une brochure diffusée par le ministère de l'écologie et du développement durable. Vous pouvez cliquer sur l'image pour la voir en plus grand.
Que sont les PCB/PCT ? (source)
Les PCB (polychlorobiphényles) et les PCT (polychloroterphényles), désignés par l’abréviation « PCB », ont été fabriqués industriellement à partir de 1930. Leur production est arrêtée depuis les années 80. Les PCB sont plus souvent connus en France sous la dénomination de pyralène, arochlor ou askarel, mais également sous d’autres noms commerciaux (Liste des noms commerciaux, marques et fabricants d’appareils associés aux PCB/PCT ).
La réglementation désigne par abréviation "PCB" : les polychlorobiphényles, les polychloroterphényles, le monométhyl-tétrachloro-diphényl méthane, le monométhyl-dichloro-diphényl méthane, le monométhyl-dibromo-diphényl méthane, ainsi que tout mélange dont la teneur cumulée en ces substances est supérieure à 50 ppm en masse.
Leur stabilité chimique et leur ininflammabilité ont conduit à utiliser ces produits principalement comme fluides diélectriques (huile) principalement dans les transformateurs et les condensateurs, mais également dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont été largement utilisés comme lubrifiants dans les turbines et les pompes, dans la formation des huiles de coupe pour le traitement du métal, les soudures, les adhésifs, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
jeudi 17 mars 2016
Quelques témoignages sur l'alimentation...
L'alimentation est un sujet qui ne finit pas de faire parler de lui...
Je suis tombée il y a quelques mois sur la vidéo de gauche où Christophe Brusset, un ancien cadre de l'industrie agroalimentaire, explique (sur Europe 1), ce qu'il a vu dans son travail... A l'inverse, voici à droite un autre témoignage, de l'actrice Armelle Lesniak (vous vous souvenez, dans Caméra café, entre autres!?). Elle livre ici son expérience sur l'alimentation crue (avec une bonne tranche de rigolade sur la fin...). Pour ceux qui veulent en savoir plus au sujet du crudivorisme, je vous renvoie à l'excellente (et troublante, surtout au premier visionnage!) vidéo d'Irène Grosjean.
Vous aurez compris, en écoutant ces témoignages, qu'il faut privilégier:
- un système court et local le plus possible: plus c'est complexe, plus il y a d'intermédiaires, plus la responsabilité et la qualité sont diluées.
- des produits bios: on vote ainsi pour des terres sans pesticide ni engrais de synthèse, et on évite de polluer l'eau qu'on boit et l'air qu'on respire...
- les denrées brutes, le moins transformées possible: quand on transforme, on modifie la structure de l'aliment. Du coup, pour le rendre présentable, appétissant et aussi pour qu'il se conserve, on y ajoute additifs, conservateurs, arômes, exhausteurs de goût etc... Bien sûr, cela signifie qu'il faudra cuisiner un peu plus sauf si on s'oriente vers...
- des aliments d'origine végétale consommés crus: un petit plat unique cru, composé et riche en couleur, sera vite préparé, sain et bien digéré!
France Guillain explique notamment dans son livre La méthode que la réaction leucocytaire mesurée après le repas est bien moins importante quand on commence son repas par un végétal cru...
Je suis tombée il y a quelques mois sur la vidéo de gauche où Christophe Brusset, un ancien cadre de l'industrie agroalimentaire, explique (sur Europe 1), ce qu'il a vu dans son travail... A l'inverse, voici à droite un autre témoignage, de l'actrice Armelle Lesniak (vous vous souvenez, dans Caméra café, entre autres!?). Elle livre ici son expérience sur l'alimentation crue (avec une bonne tranche de rigolade sur la fin...). Pour ceux qui veulent en savoir plus au sujet du crudivorisme, je vous renvoie à l'excellente (et troublante, surtout au premier visionnage!) vidéo d'Irène Grosjean.
Vous aurez compris, en écoutant ces témoignages, qu'il faut privilégier:
- un système court et local le plus possible: plus c'est complexe, plus il y a d'intermédiaires, plus la responsabilité et la qualité sont diluées.
- des produits bios: on vote ainsi pour des terres sans pesticide ni engrais de synthèse, et on évite de polluer l'eau qu'on boit et l'air qu'on respire...
- les denrées brutes, le moins transformées possible: quand on transforme, on modifie la structure de l'aliment. Du coup, pour le rendre présentable, appétissant et aussi pour qu'il se conserve, on y ajoute additifs, conservateurs, arômes, exhausteurs de goût etc... Bien sûr, cela signifie qu'il faudra cuisiner un peu plus sauf si on s'oriente vers...
- des aliments d'origine végétale consommés crus: un petit plat unique cru, composé et riche en couleur, sera vite préparé, sain et bien digéré!
France Guillain explique notamment dans son livre La méthode que la réaction leucocytaire mesurée après le repas est bien moins importante quand on commence son repas par un végétal cru...
- et bien sûr on achètera en vrac! Le vrac est en effet de bien meilleure qualité (la preuve: les graines en vrac germent, alors que celles en sachet ne germent pas...) On évitera ainsi de générer des déchets qui finiront en incinérateur ou enfouis dans nos sols...
samedi 12 mars 2016
Le purificateur autonome Berkey (ou comment avoir une eau d'excellente qualité)
Je publie enfin l'article tant attendu sur le système de purification* Berkey (cliquez sur le lien pour atterrir sur le site du distributeur Berkey Water Benelux) dont je suis si contente!
Pourquoi? Eh bien voyez plutôt: il est autonome (fonctionne sans électricité ni arrivée d'eau en direct), il est performant (cf ci-dessous), il est économique (pas de changement de filtre chaque année), il est robuste (inox principalement) et il est même transportable! 😁
* Vous aurez noté que j'emploie le terme "purification" et non "filtration" car j'ai appris, en élaborant la fiche pratique ci-dessous, que les 2 termes sous-entendaient des résultats bien différents.
Pour résumer, un purificateur est bien plus efficace qu'un filtre.
INFO (avril 2019): cet article a été mis à jour et déplacé sur mon nouveau site.
Cliquez ici pour accéder à l'article actualisé.
Pourquoi? Eh bien voyez plutôt: il est autonome (fonctionne sans électricité ni arrivée d'eau en direct), il est performant (cf ci-dessous), il est économique (pas de changement de filtre chaque année), il est robuste (inox principalement) et il est même transportable! 😁
* Vous aurez noté que j'emploie le terme "purification" et non "filtration" car j'ai appris, en élaborant la fiche pratique ci-dessous, que les 2 termes sous-entendaient des résultats bien différents.
Pour résumer, un purificateur est bien plus efficace qu'un filtre.
INFO (avril 2019): cet article a été mis à jour et déplacé sur mon nouveau site.
Cliquez ici pour accéder à l'article actualisé.
jeudi 25 février 2016
Pourquoi manger moins de viande?
Vous noterez que je n'ai pas écrit "arrêter de manger de la viande" car le végétarisme strict, même si cela peut être le but ultime, me semble un peu radical pour une population occidentale habituée depuis plusieurs décennies à manger de la viande 1 à 2 fois par jour... (et aussi parce je n'ai pas envie de tomber dans l'orthorexie).
Vous l'avez peut-être remarqué, ça bouge beaucoup en ce moment, et le régime alimentaire végétarien, et végétalien aussi, sont en grande vogue. Ces termes devraient, d'après les informations que je vois passer dans mon travail, être prochainement définis par la Commission Européenne.
Il était temps car, selon l'European Vegetarian Union (EVU), 7.8 millions d'allemands sont végétariens (10% de la population, nombre qui a doublé depuis 2006) et 900 000 sont végétaliens (1.1%) (chiffres YouGov cités dans un courrier de l'EVU de juillet 2015).
Mais, vous vous en doutez, être végétarien par mode est loin d'être une raison satisfaisante... alors, voici une liste de motivations un peu plus rationnelles.
1) parce que tuer un animal est un acte qui doit faire réfléchir
"Si les abattoirs avaient des murs en verre, nous n'aurions pas ce débat..." Ces propos, extraits de cette vidéo, résument bien le problème: les conditions d'élevage et d'abattage, auxquelles nous participons par nos pratiques alimentaires, sont devenus indignes de l'Homme.
Avez-vous entendu le scandale de l'abattoir d'Alès? Voici la vidéo qui l'a déclenché.
Cela soulève de nombreuses questions: en quoi la vie des animaux nous appartient-elle? qui défend leurs droits? pourquoi perpétuer une habitude alimentaire qui n'est pas nécessaire de nos jours? Je vous renvoie aussi à l'excellent l'article de Marie Laforêt, blogueuse culinaire végane, et auteur-photographe de livres à succès.
2) parce que l'élevage intensif de bétail nuit à l'environnement et monopolise des terres
Le premier point est que 70% des terres cultivables sont accaparées par l'élevage ou par des cultures destinées au bétail. Ces cultures intensives nécessitent de l'eau (associés à des engrais et des pesticides) et des terres qui pourraient nourrir les Hommes (sans parler des déforestations que cela engendre), alors que parallèlement la famine sévit dans plusieurs parties du globe.
Le second point est que les élevages intensifs rejettent 18% des gaz à effet de serre (plus que tous les transports du monde réunis!), des déchets organiques polluants pour les sols et pour les nappes phréatiques s'ils sont mal gérés, et consomment également de l'eau. (une excellente vidéo explicative de 4 mm ici)
3) parce que les protéines animales ne sont pas indispensables
D'ailleurs, l'émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, sur l'alimentation, a indiqué que non seulement il est tout à fait possible de se passer de protéines animales, mais que les recommandations de consommation de viande, pour un homme adulte, sont d'une fois par semaine! Pour une fois que les médias évoluent plus vite que les dogmes officiels...
Ces derniers commencent néanmoins à modifier leur point de vue en reconnaissant que les apports protéiques moyens chez de nombreuses classes d'âge sont plus élevés que les apports nutritionnels conseillés et qu'il convient donc de "contrôler les apports en protéines en ajustant la taille des portions servies et non leur densité nutritionnelle." Un début...
Sachez en tout cas que l'OMS recommande 0,6 g de protéine par kg par jour. Pour 50 kg, un apport de 30 g de protéine par jour suffit donc, ce qu'un végétalien atteint facilement en mangeant à sa faim (notons que cela peut aussi être 90 g tous les 3 jours ou 200 g une fois par semaine... car l'idée d'équilibre journalier commence à être remis en cause également). Les végétaliens trouvent leur compte de protéines végétales et de fer dans les légumineuses, les céréales complètes et les oléagineux, si bien que les carences sont bien moins fréquentes chez cette population que chez les omnivores!
4) parce que la chair entre en décomposition immédiatement après la mort
On nous apprenait sur les bancs de la fac de biologie que diverses molécules apparaissaient après la mort et leurs noms sont si parlants qu'on ne les a pas oubliés: putrescine, cadavérine... dont il est connu qu'elles sont toxiques à haute dose, chez l'Homme en tout cas.
Par ailleurs (sans lien peut-être), le Monde a publié le 26 octobre un article intitulé "La viande rouge est probablement cancérogène", révélant les conclusions du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’OMS. A noter: lorsque ces produits carnés sont transformés (salaison, maturation, fermentation, fumaison, cuisson...), ils passent de "probablement" cancérogènes à clairement cancérogènes selon cet article. Depuis, l'OMS a tempéré les choses en disant qu'il ne s'agissait pas de supprimer la viande, mais de se limiter à 500 g de viande rouge par semaine, en évitant la charcuterie...
Parallèlement, certains animaux carnivores ou charognards se portent plutôt bien en ingérant de la chair animale, d'où le point suivant...
5) parce que nous ne sommes pas bien équipés pour digérer la chair animale
La question est en effet de savoir si le corps de l'Homme est équipé pour digérer cette chair animale. La caractéristique des carnivores et des charognards est un intestin court pour une élimination rapide et des reins puissants pour traiter l'acide urique résultant de cette assimilation. L'Homme ne répond pas franchement à cette description: les études montrent au contraire qu'il est resté très proche de ses cousins, les singes, et qu'il n'a pratiquement pas évolué de ce point de vue-là, malgré les millénaires (d'où la mode de l'alimentation paléo, qui paradoxalement s'est focalisée sur l'époque où nos ancêtres mangeaient de la viande en abondance... pour survivre!).
D'ailleurs, outre les intestins, on peut noter que l'Homme, sans ses précieux outils (fusil, couteau...), n'est pas très adapté pour tuer: il n'y a qu'à regarder nos mains, nos ongles, nos dents... serait-on capable de tuer un animal à mains nues et d'y mordre dedans, tels que la Nature nous a faits?
Les singes ne s'y trompent pas et s'orientent principalement (et en faible quantité) vers des protéines animales du type œufs d'oiseaux ou insectes... A noter en passant qu'ils sont essentiellement frugivores, et qu'ils mangent tout cela cru, comme tous les autres animaux...
Bref, vous l'aurez compris, manger moins de viande est donc un choix éthique, écologique et économique (je n'ai pas développé cet aspect mais ça ne vous aura pas échappé) mais aussi un choix de santé!
En pratique, comment faire? Comme pour la plupart des démarches, je recommande une baisse progressive (même si je sais que certains ont des prises de conscience parfois radicales, on est tous différents): soit une baisse des quantités journalières, soit une baisse des fréquences (tous les 2 jours, 2 fois par semaine, puis 1 fois par semaine...). Parallèlement, il peut être utile de s'informer sur le sujet, de tester des recettes végétariennes ou végétaliennes, afin de réintroduire dans son alimentation les légumineuses, les céréales complètes et les oléagineux...
Sites de cuisine végétale (mais pas forcément totalement végétarienne ou végétalienne):
- 100% végétal: http://www.100-vegetal.com/
- Cléa cuisine: http://www.cleacuisine.fr/
- Code Planète: http://codeplanete.blogspot.fr/
- Save the green: http://www.savethegreen.fr/category/cuisine-bio/
- Chaudron pastel: http://www.chaudron-pastel.fr/
- Sweet & sour: http://www.sweetandsour.fr/
Vous l'avez peut-être remarqué, ça bouge beaucoup en ce moment, et le régime alimentaire végétarien, et végétalien aussi, sont en grande vogue. Ces termes devraient, d'après les informations que je vois passer dans mon travail, être prochainement définis par la Commission Européenne.
Il était temps car, selon l'European Vegetarian Union (EVU), 7.8 millions d'allemands sont végétariens (10% de la population, nombre qui a doublé depuis 2006) et 900 000 sont végétaliens (1.1%) (chiffres YouGov cités dans un courrier de l'EVU de juillet 2015).
Mais, vous vous en doutez, être végétarien par mode est loin d'être une raison satisfaisante... alors, voici une liste de motivations un peu plus rationnelles.
1) parce que tuer un animal est un acte qui doit faire réfléchir
"Si les abattoirs avaient des murs en verre, nous n'aurions pas ce débat..." Ces propos, extraits de cette vidéo, résument bien le problème: les conditions d'élevage et d'abattage, auxquelles nous participons par nos pratiques alimentaires, sont devenus indignes de l'Homme.
Avez-vous entendu le scandale de l'abattoir d'Alès? Voici la vidéo qui l'a déclenché.
Cela soulève de nombreuses questions: en quoi la vie des animaux nous appartient-elle? qui défend leurs droits? pourquoi perpétuer une habitude alimentaire qui n'est pas nécessaire de nos jours? Je vous renvoie aussi à l'excellent l'article de Marie Laforêt, blogueuse culinaire végane, et auteur-photographe de livres à succès.
2) parce que l'élevage intensif de bétail nuit à l'environnement et monopolise des terres
Le premier point est que 70% des terres cultivables sont accaparées par l'élevage ou par des cultures destinées au bétail. Ces cultures intensives nécessitent de l'eau (associés à des engrais et des pesticides) et des terres qui pourraient nourrir les Hommes (sans parler des déforestations que cela engendre), alors que parallèlement la famine sévit dans plusieurs parties du globe.
Le second point est que les élevages intensifs rejettent 18% des gaz à effet de serre (plus que tous les transports du monde réunis!), des déchets organiques polluants pour les sols et pour les nappes phréatiques s'ils sont mal gérés, et consomment également de l'eau. (une excellente vidéo explicative de 4 mm ici)
3) parce que les protéines animales ne sont pas indispensables
D'ailleurs, l'émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, sur l'alimentation, a indiqué que non seulement il est tout à fait possible de se passer de protéines animales, mais que les recommandations de consommation de viande, pour un homme adulte, sont d'une fois par semaine! Pour une fois que les médias évoluent plus vite que les dogmes officiels...
Ces derniers commencent néanmoins à modifier leur point de vue en reconnaissant que les apports protéiques moyens chez de nombreuses classes d'âge sont plus élevés que les apports nutritionnels conseillés et qu'il convient donc de "contrôler les apports en protéines en ajustant la taille des portions servies et non leur densité nutritionnelle." Un début...
Sachez en tout cas que l'OMS recommande 0,6 g de protéine par kg par jour. Pour 50 kg, un apport de 30 g de protéine par jour suffit donc, ce qu'un végétalien atteint facilement en mangeant à sa faim (notons que cela peut aussi être 90 g tous les 3 jours ou 200 g une fois par semaine... car l'idée d'équilibre journalier commence à être remis en cause également). Les végétaliens trouvent leur compte de protéines végétales et de fer dans les légumineuses, les céréales complètes et les oléagineux, si bien que les carences sont bien moins fréquentes chez cette population que chez les omnivores!
4) parce que la chair entre en décomposition immédiatement après la mort
On nous apprenait sur les bancs de la fac de biologie que diverses molécules apparaissaient après la mort et leurs noms sont si parlants qu'on ne les a pas oubliés: putrescine, cadavérine... dont il est connu qu'elles sont toxiques à haute dose, chez l'Homme en tout cas.
Par ailleurs (sans lien peut-être), le Monde a publié le 26 octobre un article intitulé "La viande rouge est probablement cancérogène", révélant les conclusions du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’OMS. A noter: lorsque ces produits carnés sont transformés (salaison, maturation, fermentation, fumaison, cuisson...), ils passent de "probablement" cancérogènes à clairement cancérogènes selon cet article. Depuis, l'OMS a tempéré les choses en disant qu'il ne s'agissait pas de supprimer la viande, mais de se limiter à 500 g de viande rouge par semaine, en évitant la charcuterie...
Parallèlement, certains animaux carnivores ou charognards se portent plutôt bien en ingérant de la chair animale, d'où le point suivant...
5) parce que nous ne sommes pas bien équipés pour digérer la chair animale
La question est en effet de savoir si le corps de l'Homme est équipé pour digérer cette chair animale. La caractéristique des carnivores et des charognards est un intestin court pour une élimination rapide et des reins puissants pour traiter l'acide urique résultant de cette assimilation. L'Homme ne répond pas franchement à cette description: les études montrent au contraire qu'il est resté très proche de ses cousins, les singes, et qu'il n'a pratiquement pas évolué de ce point de vue-là, malgré les millénaires (d'où la mode de l'alimentation paléo, qui paradoxalement s'est focalisée sur l'époque où nos ancêtres mangeaient de la viande en abondance... pour survivre!).
D'ailleurs, outre les intestins, on peut noter que l'Homme, sans ses précieux outils (fusil, couteau...), n'est pas très adapté pour tuer: il n'y a qu'à regarder nos mains, nos ongles, nos dents... serait-on capable de tuer un animal à mains nues et d'y mordre dedans, tels que la Nature nous a faits?
Les singes ne s'y trompent pas et s'orientent principalement (et en faible quantité) vers des protéines animales du type œufs d'oiseaux ou insectes... A noter en passant qu'ils sont essentiellement frugivores, et qu'ils mangent tout cela cru, comme tous les autres animaux...
Bref, vous l'aurez compris, manger moins de viande est donc un choix éthique, écologique et économique (je n'ai pas développé cet aspect mais ça ne vous aura pas échappé) mais aussi un choix de santé!
En pratique, comment faire? Comme pour la plupart des démarches, je recommande une baisse progressive (même si je sais que certains ont des prises de conscience parfois radicales, on est tous différents): soit une baisse des quantités journalières, soit une baisse des fréquences (tous les 2 jours, 2 fois par semaine, puis 1 fois par semaine...). Parallèlement, il peut être utile de s'informer sur le sujet, de tester des recettes végétariennes ou végétaliennes, afin de réintroduire dans son alimentation les légumineuses, les céréales complètes et les oléagineux...
Sites de cuisine végétale (mais pas forcément totalement végétarienne ou végétalienne):
- 100% végétal: http://www.100-vegetal.com/
- Cléa cuisine: http://www.cleacuisine.fr/
- Code Planète: http://codeplanete.blogspot.fr/
- Save the green: http://www.savethegreen.fr/category/cuisine-bio/
- Chaudron pastel: http://www.chaudron-pastel.fr/
- Sweet & sour: http://www.sweetandsour.fr/
lundi 15 février 2016
Pesticides...
J'aurais aimé un thème un peu plus gai pour les vacances, mais il se trouve que j'ai découvert ce documentaire de Cash Investigation réalisé par France 2...
On y apprend que 65000 tonnes de pesticides purs sont épandues chaque année en France, et les analyses montrent qu'on en trouve partout, et fatalement dans les cheveux de nos enfants (les cheveux fixent de nombreuses molécules ayant circulé à l'intérieur de notre corps, c'est donc un très bon indicateur, d'autant que plus on a de la longueur, plus on peut remonter loin dans le temps...).
Quand on sait qu'on les emploie beaucoup pour traiter les vignes et les grandes monocultures qui nous nourrissent à bas prix et qui surtout nourrissent le bétail, on comprend pourquoi s'orienter vers le bio/local/vrac est essentiel, et pourquoi diminuer drastiquement sa consommation de viande est urgent!
Un article sera publié prochainement sur le sujet de la viande, suite aux déclarations de l'OMS qui tombent à pic...
En voyant ce reportage, on a également envie de filtrer son eau... là aussi, un article arrivera bientôt. Il sera question du mode de filtration autonome et efficace Berkey dont j'ai parlé lors de ma dernière conférence (accompagné, je l'espère, d'un code promotionnel).
Pour signer la pétition contre le folpel (pesticide cancérigène): c'est ici
On y apprend que 65000 tonnes de pesticides purs sont épandues chaque année en France, et les analyses montrent qu'on en trouve partout, et fatalement dans les cheveux de nos enfants (les cheveux fixent de nombreuses molécules ayant circulé à l'intérieur de notre corps, c'est donc un très bon indicateur, d'autant que plus on a de la longueur, plus on peut remonter loin dans le temps...).
Quand on sait qu'on les emploie beaucoup pour traiter les vignes et les grandes monocultures qui nous nourrissent à bas prix et qui surtout nourrissent le bétail, on comprend pourquoi s'orienter vers le bio/local/vrac est essentiel, et pourquoi diminuer drastiquement sa consommation de viande est urgent!
Un article sera publié prochainement sur le sujet de la viande, suite aux déclarations de l'OMS qui tombent à pic...
En voyant ce reportage, on a également envie de filtrer son eau... là aussi, un article arrivera bientôt. Il sera question du mode de filtration autonome et efficace Berkey dont j'ai parlé lors de ma dernière conférence (accompagné, je l'espère, d'un code promotionnel).
Pour signer la pétition contre le folpel (pesticide cancérigène): c'est ici
mardi 9 février 2016
Animation à la Biocoop

Le thème sera le Zéro Déchet en cuisine et l'accent sera mis en particulier sur les alternatives réutilisables aux objets jetables et recyclables, avec bien sûr une présentation concrète de ces alternatives et aussi quelques recettes...
Que vous souhaitiez "réviser" les notions déjà présentées en conférence ou découvrir de quoi il s'agit, vous êtes les bienvenus!
Samedi 12 mars de 10h à 12h30 à Forez Bio, Savigneux
dimanche 7 février 2016
La crème de cajou (ou comment remplacer les bricks de crème)
En fait, la question est double:
- peut-on remplacer la crème (issue de lait de vache)?
- peut-on remplacer les emballages (bouteille plastique, verre ou brick)?
Eh bien la réponse est oui! En faisant une petite crème de cajou...
Et les avantages sont multiples:
- la crème de cajou est délicieuse
- elle a plein de vertus
- la faire soi-même est facile et rapide
- cela diminue les courses à faire
- cela évite des emballages et donc des poubelles à sortir
On peut faire 3 textures: crème épaisse, crème fluide et lait végétal (en augmentant la quantité d'eau).
Pour l'explication très complète des vertus et pour des recettes, je vous renvoie à l'excellent article d'Antigone XXI (dont est issue la photo).
Voici la recette que je fais personnellement, accompagnée de quelques photos (ajoutées en janvier 2019).
Ingrédients:
- une grosse poignée de noix de cajou (achetées en vrac)
- de l'eau filtrée
- 3 à 5 tomates séchées (qu'on trouve en vrac au rayon coupe) ou un bocal de sauce tomate (ou rien, on peut faire une crème nature, comme sur les photos)
- sel, poivre ou herbes, moutarde, épices, sauce soja, miso... (choisir selon ses préférences gustatives)
- parfois un peu de levure maltée (en vrac aussi), pour donner un petit goût de fromage
Je fais tremper les noix de cajou dans l'eau. Si j'ai anticipé, j'utilise de l'eau froide, et je laisse tremper 2 à 4h. La plupart du temps, n'ayant pas anticipé, je mets de l'eau bouillante, ce qui réduit le temps de trempage à 15 minutes (le temps de préparer le reste du repas par exemple). J'égoutte mes cajous, je les place dans mon blender, je remets de l'eau bouillante pour les couvrir (plus ou moins selon si je veux une crème épaisse ou fluide), j'ajoute les tomates séchées, le sel ou le miso ou tout autre épice et je mixe 30 à 60 secondes. C'est prêt!
PS: il existe d'autres alternatives en dehors de la crème de cajou...
Par exemple, une béchamel à base d'huile d'olive (à la place du beurre), farine et bouillon (ou lait végétal), ou encore une crème à base de flocons d'avoine (assez similaire à la crème de cajou, il suffit de remplacer les noix de cajou par les flocons d'avoine, et il n'est pas indispensable de mixer)... Laissez parler votre créativité!
PS2 (édit du 6 mars): on peut aussi s'en servir dans une version sucrée, pour une délicieuse crème au chocolat (photo ci-contre). L'idée vient de cet article de Mély où elle propose 5 magnifiques recettes de crème au chocolat: gourmandes, saines, végétaliennes, crues et prêtes en 5 minutes...
- peut-on remplacer la crème (issue de lait de vache)?
- peut-on remplacer les emballages (bouteille plastique, verre ou brick)?
Eh bien la réponse est oui! En faisant une petite crème de cajou...
Et les avantages sont multiples:
- la crème de cajou est délicieuse
- elle a plein de vertus
- la faire soi-même est facile et rapide
- cela diminue les courses à faire
- cela évite des emballages et donc des poubelles à sortir
On peut faire 3 textures: crème épaisse, crème fluide et lait végétal (en augmentant la quantité d'eau).
Pour l'explication très complète des vertus et pour des recettes, je vous renvoie à l'excellent article d'Antigone XXI (dont est issue la photo).
Voici la recette que je fais personnellement, accompagnée de quelques photos (ajoutées en janvier 2019).
Ingrédients:
- une grosse poignée de noix de cajou (achetées en vrac)
- de l'eau filtrée
- 3 à 5 tomates séchées (qu'on trouve en vrac au rayon coupe) ou un bocal de sauce tomate (ou rien, on peut faire une crème nature, comme sur les photos)
- sel, poivre ou herbes, moutarde, épices, sauce soja, miso... (choisir selon ses préférences gustatives)
- parfois un peu de levure maltée (en vrac aussi), pour donner un petit goût de fromage
Je fais tremper les noix de cajou dans l'eau. Si j'ai anticipé, j'utilise de l'eau froide, et je laisse tremper 2 à 4h. La plupart du temps, n'ayant pas anticipé, je mets de l'eau bouillante, ce qui réduit le temps de trempage à 15 minutes (le temps de préparer le reste du repas par exemple). J'égoutte mes cajous, je les place dans mon blender, je remets de l'eau bouillante pour les couvrir (plus ou moins selon si je veux une crème épaisse ou fluide), j'ajoute les tomates séchées, le sel ou le miso ou tout autre épice et je mixe 30 à 60 secondes. C'est prêt!

Par exemple, une béchamel à base d'huile d'olive (à la place du beurre), farine et bouillon (ou lait végétal), ou encore une crème à base de flocons d'avoine (assez similaire à la crème de cajou, il suffit de remplacer les noix de cajou par les flocons d'avoine, et il n'est pas indispensable de mixer)... Laissez parler votre créativité!
PS2 (édit du 6 mars): on peut aussi s'en servir dans une version sucrée, pour une délicieuse crème au chocolat (photo ci-contre). L'idée vient de cet article de Mély où elle propose 5 magnifiques recettes de crème au chocolat: gourmandes, saines, végétaliennes, crues et prêtes en 5 minutes...
jeudi 14 janvier 2016
Galette des rois
Chaque année, c'est un petit rituel: je prends ma recette de l'année précédente, et je l'adapte en fonction de mes dernières découvertes lubies en matière de simplicité, écologie et santé. [La preuve: une adaptation de la recette l'année suivante en bas de l’article.]
Cette année donc, je ne voulais pas acheter de pâtes feuilletées (emballées de carton et plastique et pas super saines). Je sais la fabriquer mais franchement, c'est juste super long à faire (et en plus il faut en théorie du beurre)! Une solution aurait été d'avoir fait par avance une énorme quantité que j'aurais congelée en pâtons prêts à l'emploi mais... ce n'était pas le cas. Je me suis donc rabattue sur une recette de pâte brisée sucrée, très facile à faire.
Je me suis inspirée pour la pâte (et la frangipane) du livre Végan et de la recette de Sirène Bio.
Pour la frangipane, je voulais pouvoir me servir d'amandes brutes achetées en vrac, en me passant de poudre d'amandes et de purée d'amandes (même si on la trouve en pot en verre, je ne vois pas trop l'intérêt si par ailleurs il y a déjà des amandes dans la recette).
Enfin, la recette est sans produit laitier, elle pourrait être sans œuf (le remplacer par 3 cas de graines de lin ou de chia, et un peu d'eau) et sans gluten (utiliser des farines sans gluten comme Sirène bio citée plus haut). Tous les ingrédients sont bios.
Pâte:
- 250g de farine vrac (l'idéal aurait été: un blé ancien, bio, moulu à la meule, de type T80...)
- 50cl d'huile d'olive
- 4 cas de sucre complet vrac
- 100ml d'eau (à ajuster selon la texture obtenue)
Frangipane:
- 130g d'amandes vrac (40g d'amandes entières, le reste d'amandes blanches)
- 25g d'huile d'olive
- 50g de sucre complet vrac (100g aurait été mieux, surtout si vous n'avez pas désucré vos habitudes, 80g passe mais c'est un peu limite)
- 1 œuf
- 1 okara d'avoine-cajou* (soit 80g, c'est la pulpe qui me restait après avoir fait un lait d'avoine-cajou)
- 1/2 gousse de vanille
- 1 cas de graines de lin vrac (facultatif je pense, je l'ai mis pour ses oméga3 et son effet liant)
- de l'eau (juste le nécessaire pour que le mélange se mixe bien, il ne faut pas que la frangipane soit trop liquide et coule hors de la pâte lorsque vous la déposerez sur le disque de pâte)
*peut être remplacé par un œuf supplémentaire, ou 1 cas de graines de lin ou de chia, ou de la purée d'amande, voire peut être tout simplement supprimé...
Réaliser la pâte en mettant l'eau dans le puits formé par les poudres. Former une boule et réserver.
Mettre tous les ingrédients de la frangipane dans un blender et mixer (au total environ 2 minutes), en ajoutant de l'eau petit à petit pour que le mixage soit possible (mon blender est très puissant, je peux mettre la gousse de vanille, elle disparaît complètement).
Séparer la pâte en 2 et étaler pour former 2 disques. Placer un disque sur une feuille silicone ou un plaque de four farinée. Étaler la frangipane dessus, jusqu'à 4 cm des bords et placer la ou les fèves. Recouvrir avec la seconde pâte et sceller les bords en mettant de l'eau entre les pâtes et en repliant la pâte inférieure sur la pâte supérieure. Faire des décorations et un trou central (cheminée). Dorer avec le mélange suivant: 1 cas d'eau, 1 cas d'huile d'olive, 1 cas de sucre complet. Cuire 35-40 minutes à 180°C. Nous l'avons adorée et dévorée!
Edit 12/01/2018:
Cette année, j'ai reproduit la recette en modifiant quelques éléments: j'ai mis seulement 100g d'amandes, mais des amandes entières, et pas d'amandes blanches, et je n'ai pas mis d'okara (je n'en avais pas) mais une banane congelée à la place (une banane bien mûre non congelée aurait fait l'affaire aussi ;0)
La vanille et la banane donnent un petit goût exotique à la galette, on dirait presque qu'il y a du rhum! Délicieux et très rassasiant!
PS: sinon, vous pouvez acheter votre galette sans emballage, en amenant votre propre contenant (mais là, c'est pas vraiment de la tarte...0:)
PS2: notez la théière en porcelaine de luxe (Emmaüs, 2 euros)
Cette année donc, je ne voulais pas acheter de pâtes feuilletées (emballées de carton et plastique et pas super saines). Je sais la fabriquer mais franchement, c'est juste super long à faire (et en plus il faut en théorie du beurre)! Une solution aurait été d'avoir fait par avance une énorme quantité que j'aurais congelée en pâtons prêts à l'emploi mais... ce n'était pas le cas. Je me suis donc rabattue sur une recette de pâte brisée sucrée, très facile à faire.
Je me suis inspirée pour la pâte (et la frangipane) du livre Végan et de la recette de Sirène Bio.
Pour la frangipane, je voulais pouvoir me servir d'amandes brutes achetées en vrac, en me passant de poudre d'amandes et de purée d'amandes (même si on la trouve en pot en verre, je ne vois pas trop l'intérêt si par ailleurs il y a déjà des amandes dans la recette).
Enfin, la recette est sans produit laitier, elle pourrait être sans œuf (le remplacer par 3 cas de graines de lin ou de chia, et un peu d'eau) et sans gluten (utiliser des farines sans gluten comme Sirène bio citée plus haut). Tous les ingrédients sont bios.
Pâte:
- 250g de farine vrac (l'idéal aurait été: un blé ancien, bio, moulu à la meule, de type T80...)
- 50cl d'huile d'olive
- 4 cas de sucre complet vrac
- 100ml d'eau (à ajuster selon la texture obtenue)
Frangipane:
- 130g d'amandes vrac (40g d'amandes entières, le reste d'amandes blanches)
- 25g d'huile d'olive
- 50g de sucre complet vrac (100g aurait été mieux, surtout si vous n'avez pas désucré vos habitudes, 80g passe mais c'est un peu limite)
- 1 œuf
- 1 okara d'avoine-cajou* (soit 80g, c'est la pulpe qui me restait après avoir fait un lait d'avoine-cajou)
- 1/2 gousse de vanille
- 1 cas de graines de lin vrac (facultatif je pense, je l'ai mis pour ses oméga3 et son effet liant)
- de l'eau (juste le nécessaire pour que le mélange se mixe bien, il ne faut pas que la frangipane soit trop liquide et coule hors de la pâte lorsque vous la déposerez sur le disque de pâte)
*peut être remplacé par un œuf supplémentaire, ou 1 cas de graines de lin ou de chia, ou de la purée d'amande, voire peut être tout simplement supprimé...
Réaliser la pâte en mettant l'eau dans le puits formé par les poudres. Former une boule et réserver.
Mettre tous les ingrédients de la frangipane dans un blender et mixer (au total environ 2 minutes), en ajoutant de l'eau petit à petit pour que le mixage soit possible (mon blender est très puissant, je peux mettre la gousse de vanille, elle disparaît complètement).
Séparer la pâte en 2 et étaler pour former 2 disques. Placer un disque sur une feuille silicone ou un plaque de four farinée. Étaler la frangipane dessus, jusqu'à 4 cm des bords et placer la ou les fèves. Recouvrir avec la seconde pâte et sceller les bords en mettant de l'eau entre les pâtes et en repliant la pâte inférieure sur la pâte supérieure. Faire des décorations et un trou central (cheminée). Dorer avec le mélange suivant: 1 cas d'eau, 1 cas d'huile d'olive, 1 cas de sucre complet. Cuire 35-40 minutes à 180°C. Nous l'avons adorée et dévorée!
Edit 12/01/2018:
Cette année, j'ai reproduit la recette en modifiant quelques éléments: j'ai mis seulement 100g d'amandes, mais des amandes entières, et pas d'amandes blanches, et je n'ai pas mis d'okara (je n'en avais pas) mais une banane congelée à la place (une banane bien mûre non congelée aurait fait l'affaire aussi ;0)
La vanille et la banane donnent un petit goût exotique à la galette, on dirait presque qu'il y a du rhum! Délicieux et très rassasiant!
PS: sinon, vous pouvez acheter votre galette sans emballage, en amenant votre propre contenant (mais là, c'est pas vraiment de la tarte...0:)
PS2: notez la théière en porcelaine de luxe (Emmaüs, 2 euros)
lundi 11 janvier 2016
Conférence: pour une cuisine simple, sans déchet et saine
C'est avec un grand bonheur que je vous présente ma prochaine conférence au centre de yoga, le vendredi 5 février 2016, à 20h30.
Toujours sur la base de la simplicité, du zéro déchet et de la santé, nous appliquerons ces notions à une pièce centrale dans la maison : la cuisine.
Il sera question du contenu de nos placards, des moyens de les alléger, d'astuces de rangement, d'alternatives aux emballages jetables et recyclables, de données issues de la recherche sur la nutrition et sur les façons de cuisiner... Il y aura quelques recettes, des photos, des présentations d'ustensiles durables et réutilisables... Bref, pas mal de données et de pistes de réflexion!
J'espère vous y voir! Merci en tout cas de faire circuler l'info!
Toujours sur la base de la simplicité, du zéro déchet et de la santé, nous appliquerons ces notions à une pièce centrale dans la maison : la cuisine.
Il sera question du contenu de nos placards, des moyens de les alléger, d'astuces de rangement, d'alternatives aux emballages jetables et recyclables, de données issues de la recherche sur la nutrition et sur les façons de cuisiner... Il y aura quelques recettes, des photos, des présentations d'ustensiles durables et réutilisables... Bref, pas mal de données et de pistes de réflexion!
J'espère vous y voir! Merci en tout cas de faire circuler l'info!
mardi 5 janvier 2016
Nourrir l'Europe si le système s'effondre
Une conférence réaliste mais pas terroriste, en tout cas pas dans la forme, et qui insiste sur le fait qu'il est nécessaire:
1) de regarder les constats en face
2) de chercher et appliquer les solutions possibles
J'y ai appris des choses qui me confortent dans mes convictions et j'y vois plus clair sur le monde possible pour demain... Je me prépare même à l'idée d'être une NIMAcultrice de demain!
En tout cas, je vous invite à visionner cette conférence pour alimenter votre réflexion.
Voici ci-dessous quelques notions qui m'ont interpellée:
-> une semaine de nourriture en photo, dans 24 pays du monde, par Peter Menzel: un article ici et l'exposition entière là.
On voit que les emballages sont de plus en plus nombreux et les produits bruts de plus en plus rares...
Dans l'ordre: Mali, Equateur, Egypte, Mexique, Allemagne, USA.
-> la loi des rendements décroissants (définition) ou taux de retour énergétique EROEI.
Prenons l'exemple du pétrole :0)
En 1900, 1 baril permet d'extraire 100 barils.
En 1990, 1 baril permet d'extraire 35 barils.
En 2007, 1 baril permet d'extraire 12 barils.
Il reste donc environ la moitié des réserves de pétrole planétaire, mais il faudra tellement d'énergie pour l'extraire que cela ne vaudra plus la peine (trop loin, trop profond, trop inaccessible)...
jeudi 29 octobre 2015
L'histoire d'une petite cuillère...
Découverte sur la page facebook de Zerowastehome, cette courte vidéo m'a bien plu...
A conseiller à tous ceux qui trouvent que l'écologie, c'est vraiment troooooop dur ;0)
A conseiller à tous ceux qui trouvent que l'écologie, c'est vraiment troooooop dur ;0)
(Appuyer sur CC en bas à droite pour avoir les sous-titres)
Et pour ceux qui ont encore des doutes:
-> si, laver sa cuillère, même avec de l'eau et du produit vaisselle, reste plus écologique qu'utiliser une cuillère jetable (j'en avais eu la démonstration lors d'une formation, avec l'exemple du gobelet jetable vs le mug lavable)
-> et oui, c'est vrai, il y a d'autres objets auxquels il faudrait s'attaquer avant de s'intéresser à la cuillère; oui il y a d'autres problèmes, peut-être plus importants de par le monde, mais pourquoi ne pas s'attaquer à ce qui est à notre portée, plutôt que de se lamenter sur ce qu'on ne peut pas changer?
"Nul ne commit de plus grande erreur que celui qui ne fit rien en prétextant qu'il ne peut faire qu'un petit peu."
Edmund Burke
"Celui qui veut faire quelque chose trouve un moyen, celui qui ne veut rien faire trouve une excuse."
Proverbe arabe
"Que la force me soit donné de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l'être,
et la sagesse de distinguer l'un de l'autre."
Marc Aurèle
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