Notre responsabilité d'humain, c'est de créer chacun à notre échelle notre paradis sur terre : ce monde dans lequel nous souhaitons vivre.

lundi 17 octobre 2016

"Vivre ou courir?"... les résolutions de rentrée

Depuis quelques années, j'ai remarqué que je ne prends pas de résolutions au jour de l'an, mais plutôt à la rentrée scolaire, après la période de "break" des vacances pendant laquelle j'ai pu faire le point, prendre du recul et y voir plus clair sur la direction à suivre. Et il semble que je ne suis pas la seule en fait...

Pour tout vous dire, je suis arrivée aux vacances encore survoltée d'avoir couru toute l'année, puis exténuée de relâcher la tension accumulée. Cette impression de ne pas avoir pu profiter de mes journées, de n'avoir pas vu le temps filer, m'a laissée frustrée, et assez accablée à l'idée que cela allait continuer comme ça si je ne changeais pas quelque chose. Cela m'a rappelé ce cher Einstein qui nous disait: (photo de gauche)



Parallèlement, j'ai découvert, en écoutant Patricia Darré, journaliste et médium assez connue, que cette sensation de course ininterrompue commence à être expliquée par des physiciens : la densité du temps s’accélère, semble-t-il, et des journées qui font toujours 24 heures sur nos montres, représentent seulement 16 heures de temps réellement disponible...
Je sais que cela fait rire les scientifiques les plus cartésiens, mais moi je me base sur les faits: tout le monde se plaint de courir, de ne plus avoir le temps, d'être en surmenage voire en burn-out. Les faits sont là, alors pas la peine de s'attarder sur la démonstration: il suffit d'ouvrir les yeux!

A ce stade de ma réflexion, je me suis remémorée cette citation d'Elaine Saint James, auteure du livre La vie simple, mode d'emploi :


Je me suis replongée dans son livre à la quête de quelques pistes pour changer les choses, justement. Au détour d'une recherche sur internet sur cette auteure vraiment précurseur dans le domaine de la simplicité volontaire (1996), je suis tombée sur ce témoignage qui a fini d'enfoncer le clou :

" Je n'avais jamais voulu choisir. Je voulais tout faire: monter les échelons dans le cadre de mon travail, avoir des enfants, avoir une vie de couple satisfaisante, voyager, lire et m'impliquer. Un gros bouquet éblouissant, dont chaque fleur est, à elle seule, une merveille. Mais voilà, le bouquet était trop gros et je n'avais plus de joie à le tenir; je n'avais que la peur de l'échapper."


Voilà donc comment j'ai décidé de n'avoir qu'une résolution cette année: décharger mon emploi du temps et continuer à simplifier mon organisation, en gardant la citation d'Elaine Saint James toujours en tête. Mon but est de pouvoir prendre mon temps pour faire les choses du quotidien, petites ou grandes, parce qu'au fond, c'est ça la vie. Tout est déjà là, pas la peine de regarder ailleurs.

D'ailleurs, les autres pistes sont venues à moi naturellement: la première, je la dois à  Flora Douville (une anti-conseillère en image que j'aime beaucoup et qui propose d'excellents webinaires mensuels gratuits): il s'agit des 5 regrets les plus fréquents chez les personnes en fin de vie... Ceux-ci ont été listés par Bronnie Ware, infirmière en Australie (cliquez sur les photos ci-dessous). Une bonne source d'inspiration pour identifier ce qui a vraiment de l'importance dans la vie!

La seconde découverte que Flora m'a permis de faire, c'est la vidéo située à droite ci-dessous: une vidéo dans laquelle Kate Winslet explique en 1 minute comment elle a su dépasser et transformer les remarques de ceux qui lui prédisaient un maigre avenir en tant qu'actrice...De quoi finir de se re-booster!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire